GRANDJEAN Paul (Paul Léonard Louis à l’état civil)

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Né le 3 février 1881 à Châtellerault  (Vienne),  de Grandjean Paul Pierre, armurier et de Sire Émilie Louise, sage-femme. Il avait au moins deux sœurs, Amélie née en 1874 et Marthe née en 1878, toutes deux à Châtellerault. Il avait épousé  Sire Alicia Jeanne le 4 août 1910 à Rochefort. En 1914 il était domicilié à Tonnay-Charente.

Classe 1901. Enfant de troupe, il s'engage  à 18 ans pour cinq ans au 103ème Régiment d'infanterie, puis fera carrière et servira au 7ème, 24ème et 3ème Régiment d'infanterie coloniale avant d'être versé au 14ème Bataillon de tirailleurs sénégalais.

Lieutenant au 14ème Bataillon de tirailleurs sénégalais.

Blessé à de multiples reprises : le 22 août 1814 à la fesse et au talon droits par shranell, le 8 mai 1915 plaie frontale et fracture de la main gauche par balles, le 20 juillet 1916 fracture de l'humérus droit par balle, le 13 juillet 1917 plaies superficielles au niveau de l'abdomen et du cou-de-pied par éclats de grenade.

« Mort pour la France ». Tué à l’ennemi le 21 février 1918 à 9 heures, au combat de Beni-Oussane (Maroc)  à l’âge de 37 ans.

Chevalier de la Légion d’honneur du 25 décembre 1916, Croix de guerre, trois fois cité.

Citation à l’ordre de la brigade : « Blessé à deux reprises différentes, le 23 août 1914 en Belgique et le 3 mars 1915 aux Dardanelles. Noté comme officier courageux et plein d’entrain, a rejoint le front quoique incomplètement guéri de sa dernière blessure et sans attendre son tour".

Citation : « Officier énergique possédant de belles qualités militaires, s’est fait remarquer au cours des attaques de juillet 1916 par sa bravoure. Blessé une première fois le 20 juillet 1916, a tenu à revenir prendre le commandement de sa section et a été blessé une deuxième fois en se portant à l’attaque d’un village. Déjà blessé deux fois au début de la campagne. A déjà été cité ».

Citation à l’ordre de l’armée le 13 avril 1918 : « Officier d’une bravoure et d’un dévouement exemplaires, se … au combat, s’est porté résolument en avant, à la tête de sa compagnie, à l’attaque d’un point d’appui qui constituait la dernière position de l’ennemi. Tombé glorieusement au cours de l’action. Déjà blessé cinq fois, quatre fois cité".

Acte de décès dressé au bivouac de Bab Marzouka (Maroc) et transcrit à la mairie de Tonnay-Charente le 10 avril 1918.

Lieu d’inhumation inconnu.

Mise à jour le Mardi, 03 Décembre 2013 15:33